Etre un couvreur professionnel
Qui aurait cru qu’après la primaire, certains d’entre nous vont encore utiliser des ardoises. Cette fois-ci, c’est pour gagner sa vie. L’ardoise est en effet l’un des éléments clés qu’utilise un couvreur lorsqu’il travaille. Le couvreur, une personne qui passe son temps si près des nuages mais dont les réalisations sont néanmoins appréciables pour tous. Voilà deux points communs qu’ils ont avec les artistes bien qu’ils sont eux-mêmes appelés comme tel quelques fois.
En quoi consiste ce métier ?
C’est ou ce sont tout simplement les individus que nous voyons perchés en haut du plus petit garage au plus grand immeuble de la ville. Le métier consiste à construire, entretenir et rénover les toitures de sorte à ce celles-ci soient bien étanches et adéquates au type bâtiment. C’est un travail manuel qui demande beaucoup de techniques. Un apprentissage ainsi que des formations existent pour maîtriser ou perfectionner ces techniques.
Comme cité en haut, les couvreurs comme ceux dans le 94 font partie des rares adultes à utiliser les ardoises. Contrairement à ce qu’on a pu faire à l’école, ils utilisent ce matériel pour recouvrir les toits et non pour y dessiner quelque chose. Ce n’est pas le seul élément dont ils ont besoins pour une excellente toiture. On trouve également les tuiles, le verre, le béton et sans oublier le zinc. Ce dernier est même le sujet central d’un module complémentaire à la formation du couvreur qui une fois maîtrisé leur permettra de devenir couvreur-zingueur. Le zinc étant un élément très en vogue dans le domaine du Bâtiment et Travaux Public (BTP).
Le bon couvreur
Un bon couvreur est avant toute chose celui qui a de l’expérience. Et détrompez-vous, un fraîchement diplômé dans ce domaine a déjà un bagage suffisant pour côtoyer le monde du travail. La raison est simple. Un apprenti couvreur, c’est celui qui n’as pas encore con BAC. Oui, dès le lycée, certains établissements assurent déjà l’avenir professionnel des jeunes. Dans un premier temps, les enseignants sont des gens de confiance puisqu’ils sont eux-mêmes des couvreurs de profession. Puis les stages en entreprises spécialisés dans le BTP font aussi partie du programme d’enseignement. Il ne faut donc surtout pas sous-estimé un couvreur qui n’a pas son BAC. Un Certificat d’Aptitude Professionnelle est remis à ceux qui ont passé différents test pratique. Voici quelques-uns de ces certificats : CAP couvreur, CAP étancheur du BTP, Brevet Professionnel (BP) étanchéité du bâtiment, BP couvreur.
Ceux qui iront plus loin et aspire à devenir chef de chantier ou un poste similaire à responsabilité devront réussir 2 ans après le BAC pour le Brevet de Technicien Supérieur (BTS). Il y a deux possibilités, soit un BTS charpente couverture soit un BTS enveloppe du bâtiment.
Les qualités requises
Comme tout travail qui nécessite l’usage de son corps en entier et particulièrement ses mains, le couvreur doit être minutieux dans ce qu’il entreprend. Il doit être habile et bien organisé car travailler à l’extérieur avec des conditions pas tout à fait évidentes à s’y adapter n’est pas facile. A part la méticulosité, un couvreur professionnel est donc obligé d’avoir une bonne condition physique. Des fois, le couvreur est obligé de garder une position pendant des heures. D’où la nécessité d’une grande patience ainsi que d’une bonne préparation mentale et physique.
Enfin, un bon couvreur comme celui dans le 94 est un couvreur attentif et prudent. C’est un métier où aucune maladresse n’est autorisée car la moindre erreur peut être fatale. Notons quand même que le couvreur n’est pas autorisé à exercer ce métier sans maitriser les règles de sécurités qui incluent le sien et celui de son entourage comme le port de casque et de harnais à titre d’exemple.