Un métier à risque mais très passionnant : Le Couvreur
Il existe deux types de personnes dans le milieu professionnel : ceux qui aiment être entre quatre mur dans un bureau et il y a ceux qui aiment travailler à l’air libre. C’est une question de choix ! Il est vrai que les risques du métier ne sont certes pas les mêmes. Certains préfère le calme assis sur une chaise du matin au soir, d’autres poussent leurs limites et prennent du plaisir en boostant leur adrénaline. Le couvreur comme celui dans 78 fait partie de ces derniers.
Qui sont-ils ?
Avez-vous déjà eu le temps de contempler les toitures de la capitale françaises ? un patrimoine emblématique comme certains les décrivent. Il ne faut pas oublier que les toitures parisiennes ont à maintes reprises fait l’objet de candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les héros derrière ces réalisations quant à eux seront, espèrent-ils, être classé patrimoine immatériel de l’UNESCO. 2020 approche à grand pas, et c’est avec espoir et enthousiasme qu’ils attendent ce grand moment de reconnaissance de leur métier. Mais qui sont-ils réellement ?
Le métier est communément appelé « couvreur ». Son art, puisqu’il s’agit d’un travail manuel minutieux, c’est de faire en sorte que les toits sont impeccables. Le couvreur s’assure de la construction et de la réfection du toit. On fait appel à leurs services notamment pour installer notre toiture, pour l’entretenir, le rénover ou pour le remplacer.
Le background nécessaire
Les couvreurs sont généralement issus d’une ou plusieurs formations en Bâtiment et Travaux publics (BTP). Avec ou sans BAC, on peut le devenir. On peut trouver des établissements qui forment les jeunes pour ce métier avant de décrocher leur baccalauréat. Ils leur attribuent un Certificat d’Aptitude Professionnelle qui leur permet déjà de se lancer dans le monde professionnel. Ce CAP est le minimum à avoir pour un couvreur. Différents modules peuvent compléter ce parcours comme la mention zinguerie. Il est préférable aussi pour un couvreur d’avoir toutes les bases en BTP afin de compléter son CV et de facilement convaincre ses futurs clients.
Pour ceux qui ne peuvent se contenter du CAP, un Brevet de technicien Supérieur (BTS) est envisageable. A seulement 2 ans après le BAC, le couvreur a plus de chance de décrocher un poste à responsabilité dans les chantiers.
Ce qu’il faut retenir
Le couvreur passe la majorité de son temps toujours en hauteur. En effet, c’est un métier qui n’est pas fait pour ceux qui sont souvent sujets au vertige. Par conséquent, la sécurité figure parmi les priorités. Rappelons qu’il s’agit d’un métier à risque. Une chute même du haut d’une maison sans étage pourrait être fatale. Les stricts minimums en matière de sécurité sont les casques et harnais de chantier.
Plus passionnant encore ! les couvreurs ont également le privilège de rénover la toiture de différents monuments historiques comme les anciens bâtiments qui datent, les musées ou les palais voire les châteaux. Ils contribuent donc d’une manière ou d’une autre au développement d’autres secteur comme le tourisme.
Côté salaire, on peut dire que les bases varient selon les diplômes que le couvreur a en sa possession et de son expérience. Un jeune qui a son CAP recevra environ 1500 euros par mois. Bien évidemment, ceux qui ont un BTS recevront plus. Mais encore, une personne qui travaille à son propre compte a plus de chance de gagner beaucoup plus qu’un salarié dans une entreprise. Il est fort possible qu’il aille plusieurs chantiers à gérer, donc plus de personnes à gérer et plus de revenu également.
Le seul inconvénient, c’est la météo. Mais un couvreur professionnel comme celui dans 78 saurais gérer cette situation.